2020 : BILAN PROVISOIRE D'UNE ANNEE MARQUANTE !

Tout avait pourtant bien démarré, avec une belle dynamique en début d’année, et la mise en place d’opérations de promotion du club, notamment auprès de partenaires. Ce prometteur début de saison 2020 a été stoppé net par le confinement de la mi-mars, peu après l’A.G. 

Sur la vie du club:

Au terme du confinement (mi-mai), la reprise est restée timide car nous avons agi de manière responsable :

- Suspension des réunions dans le local de l’impasse Béraud, réservé depuis aux tâches administratives. Rencontres et permanences sont improvisées en extérieur, ce qui a dérouté des habitués et compliqué les nouveaux contacts ; le nombre de cotisants 2020 s’en ressent…

- Suspension des sorties en nombre, les activités étant scindées et ciblées par petits groupes de motos anciennes ou modernes. Cela ne permettait guère de communiquer pour promouvoir les sorties, nous privant là aussi d’un potentiel de recrutement. Le bilan d’activités durant l’été reste toutefois fourni, avec une vingtaine de sorties (dont un road trip vers la Forêt Noire allemande pour remplacer le projet « FIM Slovaquie » devenu irréalisable).

Aux conséquences de ces mesures de précaution sont venus s’ajouter d’autres désagréments :

- Difficultés d’organisation et de fonctionnement, inhérentes aux incertitudes sanitaires et règlementaires, et aux contacts peu aisés.

- Perte du travail effectué fin 2019 et début 2020 auprès de partenaires (motocistes, équipementiers), comme l’opération « découverte du Moto Club » qui nécessitera un redémarrage complet.

- Déséquilibre financier, avec des dépenses 2020 comparables à celles des exercices précédents (les principales sont intervenues avant le confinement, sur la base d’une saison prévue normale et l’impossibilité de maintenir des projets générateurs de recettes.

Mais dans ce contexte dégradé nous pouvons noter des éléments positifs :

- une vraie saison sportive 2020 concentrée de juillet à fin octobre dans plusieurs disciplines:

- pour les sorties, un niveau d’activités estival comparable à celui des années précédentes.

- l’adaptation réussie de certaines activités au contexte sanitaire.

- le maintien d’un solide noyau actif (fréquentes rencontres « gestes barrière » en extérieur).

- la conviction de retrouver dès la fin de la crise un niveau d’activités « comme avant ».

- le développement des contacts via les outils numériques (environ 800 membres dans le Groupe Facebook du club), porteur de belles perspectives d’avenir même si de nombreux suiveurs sont passifs.

Les incidences pour les adhérents et les licenciés FFM du club 

40 adhérents avaient souscrit une licence FFM avant le 17 mars, pour participer à un championnat. Beaucoup avaient investi, parfois lourdement. On imagine la frustration qu’ils ont pu ressentir.

La plupart des championnats nationaux ont pu finalement démarrer, avec une saison concentrée d’août à octobre,un nombre réduit d’épreuves , et des conditions inhabituelles (pas ou peu de spectateurs,  remise des prix via Internet, etc…). La Fédération Française de Motocyclisme a beaucoup œuvré en ce sens.

Des licenciés du club sont ainsi classés dans des championnats 2020. Et Alan Techer a remporté la dernière manche du championnat de France Superbike, juste avant le reconfinement. Il conviendra de valoriser tous les résultats obtenus par les licenciés du club, l’établissement d’une liste exhaustive restant provisoire en  l’absence de réunions générales.

Au niveau international, la situation est similaire. En championnat du Monde d’Endurance, les 24 Heures du Mans ont eu lieu à huis clos, avec 3 licenciés du club (Matthieu Lagrive, Alan Techer et Adrian Parassol.

La saison sportive 2020 a donc été chaotique et tronquée, mais a pu avoir lieu ! Et les licenciés qui l’ont disputée, avec un calendrier erratique et des conditions mouvantes, ont eu bien du mérite.

Le « Tourisme », lui, n’a pas connu de championnat 2020. Car les rassemblements étaient incompatibles avec les contraintes sanitaires. Mais comme l’objet principal de ce championnat est d’inciter à rouler, nos activités permettaient de compenser.

En résumé, si les activités ont souffert, nous avons pu préserver et adapter celles qui pouvaient l’être. Avec la perspective de rebondir rapidement dès le retour de conditions normales. Cette triste expérience ne pourrait-elle être finalement une source de réflexion positive ?